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La location de garages est une pratique courante pour les particuliers et les professionnels, en quête d’emplacements de stationnement supplémentaires. Il est donc essentiel de connaître les différentes règles fiscales qui s’appliquent à cette activité. Dans cet article, nous aborderons les aspects principaux de la fiscalité location garage, afin de vous aider à mieux comprendre comment se passe la location d’un garage. Dans la seconde partie de cet article, nous allons vous présenter les différentes règles fiscales applicables aux loyers perçus lors de la location de parkings et les différents régimes d’imposition possibles.
Les revenus générés par la location de garages sont des revenus fonciers, soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Le propriétaire doit les déclarer chaque année dans sa déclaration de revenus, même si ces revenus ne sont pas soumis à la TVA selon certaines conditions.
Le régime fiscal applicable aux revenus locatifs dépend du montant des loyers perçus au cours de l’année :
Les revenus tirés de la location de garages doivent être déclarés dans la catégorie des revenus fonciers. Selon le régime fiscal choisi, les informations à fournir seront différentes :
Généralement, les locations de garages ne sont pas soumises à la TVA. Toutefois, certaines situations peuvent entraîner l’application de cette taxe :
Dans le cadre du régime réel, le propriétaire peut déduire certaines charges liées à la location de garages. Parmi celles-ci, on retrouve :
Attention : les dépenses d’agrandissement et de construction de nouveaux garages ne sont pas déductibles des revenus fonciers.
Les garages loués séparément de l’habitation principale ne sont pas considérés comme des dépendances et sont donc exonérés de taxe d’habitation. Toutefois, cette exonération ne concerne pas la taxe foncière, qui reste due par le propriétaire.
La location de garages est soumise à différentes règles fiscales, dont il convient d’être conscient avant de se lancer dans cette activité. Il faut notamment bien déterminer le régime fiscal applicable (micro-foncier ou réel), tenir compte des éventuelles obligations en matière de TVA et connaître les charges déductibles pour optimiser sa situation fiscale. Enfin, n’oubliez pas de déclarer vos revenus locatifs chaque année auprès de l’administration fiscale.
La location de parking est un investissement assez rentable et peu risqué. Toutefois, il est essentiel de bien comprendre la fiscalité associée à ce type d’investissement immobilier pour en tirer le meilleur parti.
Pour déclarer les revenus issus de la location de parkings, deux régimes d’imposition sont possibles :
En plus de l’impôt sur le revenu, les loyers perçus lors de la location de parkings sont soumis aux prélèvements sociaux. Le taux global des prélèvements sociaux est actuellement de 17,2 %. Ils se décomposent comme suit :
Imaginons que vous percevez 10 000 € de loyers annuels pour votre location de parking. Voici comment se décomposent les prélèvements sociaux :
Au final, les prélèvements sociaux s’élèvent à 1 701,43 € et vos loyers nets de prélèvements sociaux sont de 8 298,57 €.
Si vous décidez de revendre votre parking, la plus-value réalisée sera soumise à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. La plus-value correspond à la différence entre le prix de vente et le prix d’achat du bien (augmenté des frais d’acquisition).
Les plus-values réalisées lors de la revente d’un parking sont imposées au taux forfaitaire de 19 %, auquel il faut ajouter les prélèvements sociaux de 17,2 %. Toutefois, des abattements pour durée de détention sont prévus :
Imaginons que vous revendez votre parking 30 000 € alors que vous l’aviez acheté 20 000 € et que vous le possédiez depuis 10 ans. La plus-value réalisée est de 10 000 €. L’abattement pour durée de détention sera donc de 6 % x (10 – 5) = 30 %.
La plus-value imposable est donc de 10 000 € x (1 – 0,30) = 7 000 €. L’impôt sur le revenu s’élève à 7 000 € x 19 % = 1 330 € et les prélèvements sociaux à 7 000 € x 17,2 % = 1 204 €. Au total, l’impôt sur la plus-value sera de 2 534 €.
Pour conclure, il est essentiel de bien connaître les règles fiscales applicables aux locations de parkings pour optimiser votre investissement et limiter l’impact fiscal. N’hésitez pas à consulter un expert-comptable ou un conseiller en gestion de patrimoine pour des conseils personnalisés en fonction de votre situation.