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Lorsque l’on effectue des travaux de rénovation dans sa résidence principale, il est parfois possible de bénéficier d’avantages fiscaux. Cela permet de diminuer le coût global de ces travaux et ainsi, d’améliorer son confort de vie tout en réalisant des économies. Dans cet article, nous allons vous présenter les différentes types de travaux déductibles des impôts pour votre résidence principale. En seconde partie, nous vous expliquons comment déclarer des travaux de rénovation aux impôts.
Tout d’abord, il est important de noter que les travaux visant à améliorer la performance énergétique de votre habitation peuvent être déductibles de vos impôts. En effet, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu correspondant à une partie des dépenses engagées pour certains travaux d’amélioration énergétique. Parmi les travaux concernés, on retrouve :
Le montant du crédit d’impôt est plafonné selon la composition du foyer fiscal et les dépenses engagées. Il est essentiel de faire réaliser ces travaux par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour pouvoir en bénéficier.
Les travaux réalisés dans le but d’améliorer l’autonomie des personnes âgées ou handicapées peuvent également donner droit à une réduction d’impôts. Il s’agit notamment :
Ces travaux doivent être réalisés par un professionnel qualifié et ne sont pris en compte que si leur coût total dépasse un certain montant, lui-même soumis à un plafond selon la situation du contribuable. L’aide financière accordée prend alors la forme d’un crédit d’impôt sur le revenu.
Il faut également savoir que certains travaux de rénovation énergétique peuvent bénéficier d’une TVA à taux réduit de 5,5% ou 10%. Cette déduction s’applique exclusivement aux travaux réalisés par un professionnel dans une résidence principale achevée depuis plus de deux ans. Les travaux concernés sont :
Cependant, certaines conditions doivent être remplies pour bénéficier de cette TVA réduite, notamment en ce qui concerne la nature et la performance des équipements installés.
En plus des crédits d’impôt et de la TVA réduite, il existe d’autres dispositifs d’aide à la rénovation énergétique de l’habitat :
Pour bénéficier de ces différentes aides, il est primordial de bien se renseigner et de constituer un dossier complet avant le début des travaux.
En conclusion, de nombreux travaux de rénovation dans votre résidence principale peuvent donner droit à des déductions d’impôts ou à des aides financières. Il est donc essentiel de bien vous informer sur les dispositifs existants et de choisir avec soin vos prestataires afin de tirer le meilleur parti de ces opportunités. N’hésitez pas à solliciter l’aide d’un professionnel pour vous accompagner dans vos démarches et vous conseiller sur les meilleures solutions pour votre situation.
Réaliser des travaux de rénovation dans son logement peut permettre de bénéficier d’avantages fiscaux ou de certaines aides financières. Toutefois, il est essentiel de connaître les démarches à suivre pour en informer l’administration fiscale et demander ces réductions d’impôt.
Pour être éligible à un avantage fiscal lors de la réalisation de travaux de rénovation, il faut que ceux-ci concernent :
De plus, ces travaux doivent être réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) pour les travaux d’économie d’énergie et Qualibat pour les autres types de travaux.
Plusieurs dispositifs fiscaux ont été mis en place pour inciter les particuliers à réaliser des travaux de rénovation. Parmi eux, on retrouve :
Le CITE permet de bénéficier d’un crédit d’impôt sur le revenu, équivalent à 30% des dépenses engagées pour des travaux d’amélioration énergétique, plafonné à 8 000€ pour une personne seule et 16 000€ pour un couple. Ce dispositif est soumis à certaines conditions de ressources et s’applique uniquement aux résidences principales achevées depuis plus de deux ans.
L’éco-prêt à taux zéro est un prêt sans intérêt remboursable sur 15 ans maximum, destiné à financer les travaux d’économie d’énergie. Pour en bénéficier, il faut réaliser un bouquet de travaux comprenant au moins deux actions d’amélioration énergétique ou atteindre un niveau minimal de performance énergétique globale.
Pour encourager les travaux de rénovation, l’État applique une TVA à taux réduit de 5,5% ou 10% selon les cas, au lieu de 20%. Cette mesure concerne les travaux réalisés dans des logements achevés depuis plus de deux ans, qu’ils soient liés à l’amélioration de la performance énergétique ou non.
Pour déclarer vos travaux aux impôts et bénéficier des avantages fiscaux associés, vous devez :
Pour le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), il est nécessaire d’utiliser le formulaire n°2042 RICI (Réductions d’impôt – Crédits d’impôt – Intérêts d’emprunt). Vous devrez y détailler les équipements installés, leur coût et la main-d’œuvre si elle est éligible au crédit d’impôt. Les montants indiqués doivent être ceux figurant sur les factures fournies par les entreprises ayant réalisé les travaux.
Si vous bénéficiez de l’éco-prêt à taux zéro, vous devez également remplir le formulaire n°2063-SD (État descriptif des travaux financés par un éco-prêt à taux zéro) et l’adresser à votre centre des impôts avec votre déclaration de revenus.
Il est primordial de conserver les factures des travaux réalisés, car l’administration fiscale peut vous les demander en cas de contrôle. Sans ces justificatifs, vous risquez de ne pas bénéficier des avantages fiscaux auxquels vous avez droit.
Tous les travaux de rénovation ne sont pas éligibles aux différents dispositifs fiscaux. Il convient donc de s’informer au préalable sur les critères d’éligibilité et de s’assurer que les travaux envisagés y répondent.
Lors de la déclaration de vos travaux, veillez à indiquer le montant exact des dépenses engagées pour éviter tout risque de redressement fiscal. N’oubliez pas non plus de prendre en compte les plafonds imposés par les différents dispositifs fiscaux.